Assurer la surveillance de l’air pour l’Occitanie, seconde région la plus étendue de France métropolitaine

garantir la mission d'intérêt généralL’Occitanie couvre un peu plus de 11 % du territoire national, représentant la deuxième région la plus étendue de France Métropolitaine. Avec 9 % de la population française, c’est
la cinquième région la plus peuplée de France, et deux métropoles, Toulouse et Montpellier, y rayonnent.

Les règlementations européenne et nationale imposent d’assurer une couverture optimale du territoire en déployant un dispositif de surveillance intégré. Pour l’AASQA, il s’agira d’adapter le dispositif de surveillance au territoire de la nouvelle région, et au nouveau zonage préconisé par l’État.
Sur 13 départements, on rencontre un littoral méditérranéen densément peuplé, 2 des 13 plus grandes métropoles de France, Toulouse et Montpellier, 2 agglomérations de plus de 250 000 habitants, Nîmes et Perpignan, de nombreuses collectivités, des territoires ruraux...
L’optimisation et la complémentarité des outils de surveillance seront recherchées pour garantir une qualité et une égalité d’information du public sur tous les points du territoire.

 

Air, climat, énergie, santé... Quand on agit pour l’un, on doit agir pour l’autre

Air climat énergie santéConsommation d’énergie, qualité de l’air, impact sur la santé, changement climatique : ces problématiques sont étroitement liées. Le développement d’un modèle durable passe par une approche transversale qui puisse prendre en compte tous ces défis. Les réglementations européenne et française le prévoient, les territoires s’en emparent... Et la stratégie d’Atmo Occitanie le prend en compte.

Les nombreux impacts de la pollution de l’air sur la santé humaine et sur l’environnement ont fait évoluer la réglementation dans l’objectif d’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de cette pollution. La réglementation impose la mise en place de plans d’actions pour lutter contre la pollution de l’air. Les régions, les départements, les métropoles, les intercommunalités, les villes ont la responsabilité de construire et suivre ces plans d’actions. Tous les échelons des territoires sont concernés.

Pour Atmo Occitanie, cela se traduit concrètement par le renforcement des partenariats et de l’accompagnement des collectivités : pour leur permettre de mieux comprendre la qualité de l’air, ses mécanismes et ses enjeux locaux, et permettre d’identifier des leviers d’action à mettre en oeuvre pour l’améliorer.
L’observatoire renforcera son action dans l’évaluation et le suivi de plans et programmes territoriaux tels que : les Plans Climat Air Energe Territorial (PCAET), les Plans de  Déplacements Urbains (PDU), les Plans de Protection de l’Atmosphère (PPA), les Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT), le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET),...

 

L’amélioration des connaissances comme soutien à un « développement respirable »

impact des activités et aménagementSur les cinquante dernières années, les actions menées pour la réduction de la pollution de l’air ont permis une amélioration de la situation. En proximité des principaux axes routiers, notamment sur certains territoires urbains, des populations demeurent néanmoins exposées à des concentrations dépassant les seuils pour la protection de la santé.
Plus largement, alors même que l’exceptionnelle attractivité régionale place l’Occitanie, à horizon 2020, troisième région la plus peuplée de France métropolitaine, les territoires doivent s’adapter : développement de ZAC, d’axes routiers, d’activités industrielles nouvelles...
Des travaux d’amélioration des connaissances sont nécessaires pour accompagner ces développements dans une logique de préservation de la qualité de l’air.
Pour objectiver les choix, il faut contribuer à l’amélioration des connaissances, investiguer ces zones à enjeux en partenariat avec les acteurs locaux, et mettre à disposition des informations fiables, que ce soit sur les zones urbaines à fort développement démographique, mais aussi sur les zones rurales.
Cet axe stratégique implique l’évaluation et le suivi d’impact d’une grande diversité d’activités humaines et de projets d’aménagement : impact des dispositifs de chauffage et de froid, évaluation des contributions des activités industrielles, conséquences des projets d’infrastructures de transport, conséquences des activités agricoles...

La finalité ? Accompagner le développement et préserver un air toujours plus respirable.

 

Relever le défi des évolutions sociétales par l’innovation

Innovation observatoire de demainDans le prolongement de l’amélioration des connaissances, le programme régional anticipe la structuration de l’observatoire de demain.
Les innovations technologiques offrent des perspectives pour mieux comprendre l’exposition des individus dans leurs activités quotidiennes, leurs transports, leur habitat. Au-delà, la problématique de la qualité de l’air dépasse désormais l’enjeu, déjà conséquent, des polluants réglementés : dioxyde d’azote, particules, ozone, métaux….
Les interrogations se multiplient quant à la présence dans l’air, et à l’effet sur la santé, de composés étroitement liés à l’introduction de préoccupations nouvelles : les nanoparticules, les phytosanitaires, ou encore certains métaux lourds.
C’est aussi le cas pour d’autres nuisances comme les odeurs, le bruit, la radioactivité ou les ondes électromagnétiques, qui correspondent souvent à des zones soumises à des inégalités environnementales et sociales.
Réaliser des études ou participer à des recherches contribuant au développement d’outils et de connaissances sur la qualité de l’air, accompagner l’innovation et le transfert technologique : tel est l’enjeu pour demain !

 

Accompagner la progression du savoir et aussi celle du faire-savoir

communiquerInformer les personnes notamment les plus sensibles lors d’épisodes de pollution est un élément fort de la mission d’intérêt général. In fine, prenant en compte les attentes sociales légitimes, une meilleure information sera recherchée en valorisant et diffusant les connaissances sur la qualité de l’air. L’objectif de l’observatoire est d’évoluer vers un dispositif plus participatif et interactif.


La communication demeure une mission prioritaire de l’observatoire et concerne la publication régulière d’éléments relatifs aux épisodes de pollution, à la surveillance, à la prévision, aux consommations énergétiques. À travers une information et une communication adaptées, nous entendons donner aux citoyens les clés de l’action pour limiter leur exposition, améliorer la qualité de l’air et produire ainsi de l’engagement durable. Cela implique d’une part de travailler sur les technologies permettant l’accès à l’information, et d’autre part sur la qualité pédagogique de la communication, gage d’une meilleure appropriation du message.
La communication et les outils associés seront ainsi déclinés en épousant les évolutions technologiques, l’essor du numérique, et l’open data, pour s’adapter aux différents publics et à leurs modes d’accès à l’information.


La démarche de sensibilisation des publics, à tout âge de la vie, sera ainsi recherchée afin que chacun puisse être acteur d’une meilleure qualité de l’air. C’est notamment, pour les plus jeunes, à travers le déploiement d’ateliers de sensibilisation dans les écoles de la région, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé d’Occitanie, que l’observatoire s’engage dans des informations ludiques, pédagogiques et adaptées.