Gaz incolore, particules microscopiques,… Les polluants atmosphériques sont difficilement visibles à l’œil nu. Pourtant, ils sont bien présents dans l’air, et nous les respirons à notre insu quotidiennement. Pour mieux percevoir de quelle manière nous sommes exposés chaque jour à la pollution de l’air, Atmo Occitanie produit de nouvelles vidéos de visualisation.
Des vidéos de survols des concentrations moyennes annuelles : en immersion dans la pollution que nous respirons quotidiennement
Atmo Occitanie met pour la toute première fois à disposition deux nouvelles vidéos de survol des métropoles de Montpellier et de Toulouse. Reconstituant les concentrations annuelles mesurées dans l’air de ces territoires, elles nous font naviguer dans les territoires pour mieux comprendre de quelle manière nous sommes exposés, et où nous sommes le plus exposés à cette pollution.
Les vidéos de survol… ? Un outil d’aide pour comprendre… et agir !
- Survoler la pollution de l’air sur le territoire de Toulouse Métropole :
Pour le territoire de Toulouse Métropole, 7 650 habitants sont exposés à des dépassements de la valeur limite pour la protection de la santé en moyenne annuelle pour l’année 2019. La surface exposée, elle, est estimée à 13 km².
- Survoler la pollution de l’air sur le territoire de Montpellier Méditerranée Métropole :
En 2019, sur le territoire de Montpellier Méditerranée Métropole, ce sont environ 5 350 habitants qui sont exposés à des dépassements de la valeur limite pour une surface de dépassement d’environ 10 km².
Le dioxyde d’azote (NO2) est un des polluants réglementés surveillé par Atmo Occitanie. Il est formé par une réaction secondaire entre des polluants émis lors de la combustion d’énergie fossile (monoxydes d’azote et oxydes d’azote) et des oxydants présents dans l’air (oxygène et ozone).
Pour le territoire de Toulouse Métropole, 80% des oxydes d’azote (NOx) sont émis par les transports, tous modes de transports confondus. Pour le territoire de Montpellier Méditerranée Métropole, ce chiffre est d’environ 82%.
Si ce polluant est réglementé et qu’on le surveille, c’est qu’il a un impact sur la santé humaine. C’est un gaz irritant pour les bronches. Aussi à l’échelle environnementale, il participe aux phénomènes des pluies acides, à la formation de l’ozone troposphérique, à l’atteinte de la couche d’ozone stratosphérique et à l’effet de serre.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter les deux rapports annuels de 2019 de ces deux métropoles dans l’espace ressource.
Accédez aux cartographies 2D de l’open data.